De la géothermie pour la Presqu’île : visite guidée d’un réseau d’exhaure innovant

Nichée à la confluence du Drac et de l’Isère, la Presqu’île de Grenoble est devenue en quelques années un laboratoire d’expérimentation et d’innovation. La Ville de Grenoble a ainsi choisi pour les nouvelles constructions du quartier de recourir à un dispositif de géothermie sur nappe avec rejets mutualisés dans un réseau d’exhaure dans l’Isère.

Les City-zen Days ont été l’occasion pour la SEM InnoVia, maître d’œuvre de ce réseau d’exhaure, de faire découvrir au cours de deux visites ce projet ambitieux. Ces dernières ont débuté avec une présentation de Franck Izoard, directeur de projet InnoVia, autour de l’imposante maquette du projet urbain Presqu’île située dans Canopea, le pavillon prototype de la Presqu’île.

Un itinéraire du réseau attendait ensuite les participants qui comptaient plusieurs partenaires européens. En suivant le tracé du réseau, les visiteurs ont notamment pu visiter un des locaux de chaufferie et s’engouffrer sous terre pour découvrir la chambre de comptage et de régulation. Celle-ci permet au réseau de rester approvisionné de façon constante en eau, peu importe le niveau de la nappe phréatique et de contrôler la température et le volume d’eau rejetée.

La SEM InnoVia organise toute l’année de nombreuses visites et certaines ont été particulièrement inspirantes… Preuve du succès du dispositif, deux projets de géothermie sur nappe sont actuellement déployés sur le site de l’Esplanade et sur le campus universitaire de Saint-Martin d’Hères. Sur l’Esplanade, les bâtiments de Grenoble Habitat bénéficieront dès la fin 2018 d’un raccordement au réseau de géothermie exhaure.

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Definition et fonctionnement de la géothermie avec réseau d’exhaure

L’énergie géothermique désigne l’énergie provenant de la chaleur contenue dans la croûte terrestre et dans les couches superficielles de la terre. Dans le cas du projet de la Presqu’île, la géothermie est exploitée via un captage vertical sur nappe phréatique qui pompe l’eau à une température d’environ 10 à 12°C. Il existe deux autres types de captage : le captage horizontal au sol et le captage vertical au sol. Chaque bâtiment dispose alors d’un forage qui permet d’extraire l’eau de la nappe phréatique, située à 4 à 5 mètres de la surface du sol. Le terme exhaure définit lui l’opération d’évacuation des eaux d’infiltration par canalisation et par pompage. Il constitue la dernière phase du processus, à savoir le rejet des eaux pompées dans l’Isère.

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More info :

• Retrouvez la présentation de  Franck Izoard durant le Forum des projets
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